De retour d'Inde, et après une semaine de folie à Paris, je m'apprête à repartir à Londres, mais je voulais absolument écrire quelque chose sur mes impressions "New Delhiennes".
J'ai donc passé une semaine entre Delhi et Noïda, pour le travail, et disons le directement l'Inde a été un choc. D'abord sur le plan professionnel, j'ai rencontré des gens vraiment biens, extrêmement compétents et intéressants, motivés et heureux de ce qu'ils font, et très très accueillants. Mention spéciale à Nakul, qui fut notre "maman" durant ce séjour (bon ok, peut être pas le Dimanche lorsque nous avons fait la tournée des bars de Delhi...).
Ensuite pour les cotés moins sympa : la foule. Imaginez vous réduit à la taille d'un insecte puis jeté dans la plus grande et la plus bordélique fourmilière du coin et vous serez encore assez loin de la vérité, pour un changement (choc) s'en est un ! D'autant qu'ici (là-bas) point de quartier riche et de quartier pauvre, pas de ségrégation, tout le monde côtoie tout le monde dans une gigantesque effervescence frénétique. A Delhi la porte du dernier bar chic à la mode aux tarifs européens donne directement dans une ruelle boueuse et défoncée ou des gens vivent, travaillent et ou les enfants mendient.
Sur une note plus légère, l'autre défi de Delhi c'est de résister au trafic, et là c'est vraiment l'enfer ! Notre hôtel étant en ville et le bureau à Noïda, nous avions une heure de route tous les matins, au milieu d'un gigantesque chaos, ou la route est envahie par des piétons, des vélos, des carrioles, des camions, des photos, des voitures et... des vaches ! Bien sur personne ne respecte les files de circulations et là ou nous ici nous mettons 4 voitures cote à cote ils arrivent à en faire tenir le double ! Chaque carrefour est une aventure en soit et il nous est même arrivé de prendre une voie rapide en contre sens et de rouler sur la bas coté (là t'es plus du tout sur la route) pour passer un bouchon. Bref, ça permet d'assister à quelque dizaines de miracles à la minutes, parce que finalement personne n'est blessé et tout se passe bien au milieu d'un concert de klaxons !
Bref, finalement, quand tu rentres, Paris ressemblerait presque à une ville de province...